La semaine dernière, nous vous avons présenté les toiles que Pierre avait peintes pour l’exposition lors du festival « Mars en Braconne ». (voir lien Peintures sur le thème de la Roumanie. ) Ce samedi soir, nous avons assisté à deux concerts tziganes. Cette musique nous plaît car elle déborde de vie, de rires mais aussi de sanglots.
Lorsque nous sommes arrivés, à la salle des fêtes, des produits roumains nous étaient proposés à la dégustation. Pierre a goûté des saucisses roumaines, (mici). Il n’a pu se régaler avec la Zivanska tzigane (filet mignon de porc farci à la saucisse). Il n’en restait plus ! Il n’a pas bu la célèbre palinca, alcool trop fort, (pour nous.)
La soirée a commencé avec le groupe Romano Swing. Eux, ce sont des « locaux » qui savent entrainer le public à la fête avec leur irrésistible swing jazz gitan, glorieusement illustré par Django Reinhart.
Durant cette première partie, bien calés sur notre chaise, nous nous sommes laissés transporter dans un voyage musical aux Saintes Maries, puis dans des coins lointains de l’Europe de l’Est.
Ensuite, nous avons écouté avec ravissement le taraf de Haïdouks. Leur nom veut dire « bande de brigands » en roumain. C’est un des plus vieux orchestres gitans du monde, qui a fait quelques apparitions cinématographiques dans les années 1990. Ce groupe reconnu maintenant internationalement est composé de « lautari » chanteurs et musiciens traditionnels. Ils sont tous originaires de Clejani, un petit village de Roumanie. Ils ont commencé leur récital, par un tourbillon de musique tzigane, avec guitares, violons, et accordéon. Ils ont été ensuite rejoints par le parisien DJ Click. Quand la tradition roumaine rencontre la modernité électro du Dj, cela donne un mélange détonnant que toute la salle a bien apprécié.
Nous sommes rentrés bien tard, sans faire de bruit, et …. Cadix a ouvert juste un œil, et a vite replongé dans les bras de Morphée…..