20 août 2014
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Durant notre quinzaine dans le Tarn, nous avons eu le plaisir de découvrir, accroché à son piton rocheux, tout près de Mazamet, la jolie bourgade de Hautpoul. Cette cité a été fondée en l’an 413 par un roi wisigoth. Son nom vient de la contraction des mots alto pulto (village perché).
En 1212, durant la croisade contre les Albigeois, Simon de Montfort assiège la citadelle cathare. Après 4 jours de siège, il s’empare de la ville et fait démanteler les châteaux. Les habitants d’Hautpoul vont s’installer dans la vallée, et fondent alors Mazamet. Ils y créent des usines textiles et papetières pour améliorer leurs faibles revenus agricoles.
Plus tard, au 18ème et 19ème siècle, il s’y est développé une activité textile importante. A partir de 1851, une technique nouvelle, le délainage est pratiqué, il consiste à séparer la laine du cuir, et cela deviendra une spécialité de la région mazamétaine.
Aujourd’hui, ces usines de délainage qui avaient assuré à Mazamet et à sa région, travail et richesse, ne cessent de décliner. De ce passé, on voit un peu partout des usines et ateliers abandonnés et en ruine.
Le village de Hautpoul quant à lui, connaît une nouvelle jeunesse, les vieilles maisons accueillent divers artisans. Tout est coquet et a été rénové avec goût. Nombreux sont les touristes qui viennent, comme nous l’avons fait, se balader dans les petites ruelles, dans les boutiques.
Suivez les filles qui vont vous guider dans le village.
Elles prennent la pause devant le lavoir.
Empruntons cette rue bien pentue !
Visitons le jardin médiéval ; Il est en terrasses sur plusieurs niveaux, on y trouve des fraises, des salades et autres légumes mais également des plantes médicinales servant à faire des médications au Moyen-Age.
Voici un joli four à pain, et une bien belle fontaine.
Nous terminerons l’article avec la chocolat’team, mais en compagnie de leur maîtresse pour changer !
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Tarn
9 août 2014
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Notre billet d’aujourd’hui sera très court et consacré à quelques rochers caractéristiques du Sidobre que nous avons découverts après la visite du lac du Merle.
Le Sidobre, plateau granitique d’une centaine de km2 et lieu grandiose de légendes, est un site unique en Europe par sa taille, et la diversité de ses rochers.
Nous vous présentons ici les plus caractéristiques.
le rocher tremblant des 7 faux
Nous terminerons bien sûr la promenade, avec nos vedettes posant devant l’objectif.
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Tarn
7 août 2014
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Nous chaussons les baskets aujourd’hui, et nous partons en plein cœur du Sidobre. Nous ne connaissions pas ce lieu dénommé « ile de granite »!! En effet, sur une centaine de kilomètres carrés, on y trouve un peu partout de gigantesques boules de pierre qui semblent jetées par la main d’un géant !!
Au cœur du massif, nous avons découvert ce lac enchanteur, tranquille, un peu mystérieux impression peut-être due au calme et à la pénombre du soir qui tombait et à tous ces gros cailloux qui émergeaient de l’eau).
Comme il était tard et que nous étions les seuls. Les filles ne risquaient pas gêner les touristes : elles ont été détachées, et là…… difficile de les faire revenir malgré les commandements musclés de Pierre, l’eau devait être super bonne !!
Allez ! Encore deux dernières photos de cet endroit plein de charme ! C’est décidé, oui, il faut revenir pour découvrir un peu mieux les Hautes Terres d’Oc !!! Nous irons voir de plus près demain, quelques-uns des fameux rochers qui font la célébrité du Sidobre.
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Tarn
2 août 2014
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Nous voici maintenant au centre de Réalmont. Son origine est due à Philippe le Hardi, qui décida de faire défricher les forêts présentes et d’y fonder une nouvelle bastide en 1272. C’est avant tout pour contrecarrer le catharisme, qu’il fonda cette première bastide royale en Albigeois, ici.
Nous avons beaucoup aimé la place centrale aux arcades typiques, ses belles maisons à pans de bois, ses ruelles pittoresques, son puits de « La Marianne ».
Ci-dessous, voici quelques photos de cette coquette cité,
Et maintenant, pour terminer, une photo de notre Cadou rayonnante, en pleine campagne albigeoise !!!
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Tarn
31 juillet 2014
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Nous partons aujourd’hui entre Castres et Albi pour découvrir la belle fontaine de la Fréjaire à Réalmont, bastide du Tarn.
Cette fontaine encaissée est due à Guérin de Bouscal, 1er consul de la ville. Célèbre par son œuvre littéraire, il était l’ami de Molière lequel s’inspira d’une de ses œuvres. Pour lui rendre hommage, Guérin de Bouscal fit édifier ce monument.
Cette fontaine monumentale encaissée possède un escalier de 16 marches conduisant à un bassin. L’eau jaillit de la gueule de 3 lions.
Les filles, comme à l’habitude, très pressées, nous conduisent vers la place centrale de la ville que nous verrons lors du prochain article.
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Tarn
29 juillet 2014
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Nous ferons une courte étape aujourd’hui à Castres : pas facile, la visite d’une ville, quand il fait chaud, avec deux toutous ! Nous avons décidé d’avoir, juste un petit aperçu, tous les 4.
D’abord, nous sommes allés voir l’emblème de la ville, ce que tous les guides touristiques ventent « les Maisons sur l’Agout ». Ces demeures appartenaient au 17ème siècle à divers artisans qui travaillaient la laine, le cuir ou le papier. Elles ont longtemps été le lieu d’activité principal de Castres.
Ensuite, nous avons choisi d’aller nous promener dans les 53 hectares du parc de la Gourjade, endroit dédié à la balade et aux loisirs. Que c’est reposant ! Il y a des sentiers tracés, des aires de jeux pour les enfants, plusieurs espaces avec des animaux.
C’est ici dans ce parc, que se trouve l’embarcadère du coche d’eau qui nous propose de sillonner pendant une vingtaine de minutes sur les boucles verdoyantes de l’Agout. Ce coche d’eau est un bateau en bois construit en 1990 sur le modèle des anciennes diligences fluviales. Il peut embarquer jusqu’à 60 passagers.
Nous terminerons avec Pierre et les filles, bien sûr, près de ce gros champignon, trônant au beau milieu du Parc.
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Tarn
27 juillet 2014
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Notre parenthèse charentaise, due à l’actualité de la chocolat’team, étant terminée, nous repartons maintenant vers notre lieu de vacances, le Tarn.
Nous voici au centre de Lautrec classé parmi les plus beaux villages de France. Il est situé entre Castres et Graulhet. Nous avons beaucoup aimé les magnifiques couverts de la place du marché, les petites ruelles ombragées et toutes fleuries, l’imposant puits bien restauré au centre du village.
Lautrec est aussi connue pour « son pastel, provenant de l’isatis tinctoria cultivé dans la région. Cette plante est apparentée à la famille des choux, radis, colza. Elle est apparue en France au début du 12ème siècle en provenance d’Espagne ou d’Orient. Elle servait à obtenir un bleu parfait qui résistait parfaitement aux lavages successifs. Au 18ème siècle, ce pastel sera remplacé par l’indigo. Cette poudre bleue plus dense, a l’avantage de revenir moins cher. Cependant, des ateliers subsistent encore à Lautrec, et proposent des stages pour mieux connaître cette teinture. Il y a aussi plusieurs boutiques qui vendent des vêtements et accessoires, traités de cette manière. J’ai beaucoup aimé, le bleu délicat mais assez vif, produit.
Comme souvent, nous terminerons l’article avec la photo des deux miss accompagnées ici de leur maître.
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Tarn
18 juillet 2014
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Durant notre séjour dans le Tarn, nous sommes allés jusqu’à Lautrec. Ce nom vous rappelle l’artiste, bien sûr ! Le père du célèbre peintre, Henri de Toulouse Lautrec possédait un château aujourd’hui en ruines à 6 kms de Lautrec.
Mais ce nom est connu également par les jardiniers car il est produit sur ces terres, un ail rose de grande qualité. Il se conserve plus longtemps que l’ail blanc ou violet. Les producteurs assurent que cet ail rose, plus que les autres variétés, a un goût subtil qui relève les plats sans les étouffer.
Aux alentours du village, nous avons vu de nombreux champs consacrés à cette activité.
Tout en haut d’une colline, subsiste un très beau moulin. Il date du 17ème siècle et a été restauré en 1991. C’est un des rares moulins à vent de Midi-Pyrénées à fabriquer encore de la farine, lorsque le vent le permet.
Nous allons demain visiter la cité médiévale. Nous partons d’un pas assuré, enfin….. pas trop. Je suis entrain de réfléchir en prenant la pose, que, dans cette rue très pentue, si un malheureux chat nous coupe devant, je suis très mal…… Mais, non tout se passera bien finalement !
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Tarn
16 juillet 2014
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En nous baladant sur les routes près de St Girons, nous sommes tombés par hasard, sur cette curieuse chapelle.
Bien sûr, nous nous sommes arrêtés, surpris et charmés, nous qui aimons les lieux insolites.
Cet édifice a été construit par l’abbé du village, J Marie Piquemal, entre 1968 et 2001, aidé de quelques amis bénévoles.
Il s’occupait à l’époque de 6 villages de montagne. Il a d’abord effectué des travaux de restauration dans l’église de Ste Croix. Lorsque ces derniers ont été terminés, l’abbé, bâtisseur dans l’âme, s’est attaqué à la réalisation de cette chapelle. Il voulait rassembler ses paroissiens dans un lieu de culte facilement accessible.
L'intérieur est tout aussi joli.
Il a également rajouté devant la chapelle, des petits autels pour faire un chemin de croix curieux, original, sur lequel on prend le temps de s’attarder, car chaque œuvre présentée est intéressante et de qualité.
« Que l’on soit croyant ou non, quiétude et force sont les qualificatifs qui viennent à l’esprit en visitant ce lieu, où l’on se doit bien entendu d’honorer la mémoire de l’abbé Piquemal »
Ces quelques mots sont d’un journaliste qui s’était intéressé à cette réalisation, sur une revue locale. Ils « collent » tout à fait à ce que j’en pense.
Je rajouterai également qu’un pèlerinage a lieu dans cet endroit chaque 15 septembre en l’honneur de Notre Dame des 7 Douleurs.
Quant à l’abbé Piquemal, il est maintenant décédé, il repose au cimetière de Montardit.
Cette visite s’est faite là encore sans les filles. Par la suite, une belle promenade leur a donné l’occasion de se dégourdir les pattes !
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Tarn
14 juillet 2014
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Nous allons rester quelques articles sur cette belle région du Tarn que nous venons de découvrir. Une fois n’est pas coutume, les filles sont au repos, vous les retrouverez très bientôt. C’est tous les deux, Pierre et moi, que nous avons visité le charmant square de l’évêché en plein centre ville de Castres.
Ce jardin « à la française » a été dessiné par André le Nôtre au 17ème siècle. Il est vraiment à voir : conservé dans son intégralité. Il a une grande valeur historique.
On y admire des parterres à l’anglaise. Ce sont des parterres comportant une pièce de gazon au centre ceinturée de massifs fleuris.
Ce qui m’a le plus marquée ce sont les parterres de broderies de buis. Ces derniers tirent leur nom de leurs massifs inspirés des travaux des dames de la cour au 17ème siècle. Ce dessin, inchangé depuis sa création, représente de manière très stylisée, une fleur de lys surmontée d’un chapeau d’évêque, réunis pas une croix occitane.
Tout au fond du square, se dresse fièrement le théâtre municipal de la ville. Il a été inauguré en 1904. Le bâtiment est de style rococo italien. Il a été construit sur des plans de Joseph Galinier, architecte de Toulouse et élève de Garnier. Il fut restauré en 1982 et est aujourd’hui un lieu idéal pour les spectacles, car il dispose d’une remarquable acoustique. On y organise également, des expositions photographiques tout au long de l’année.
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Tarn