Ce soir, nous allons parler de notre petite malade.

Vous savez, nous l’avons récupérée jeudi matin, il y a 9 jours maintenant. Suite à sa stérilisation, elle avait passé la nuit à la clinique vétérinaire.

Le véto en nous la ramenant dans la salle d’attente nous a dit « Tiens, elle a bouffé son pansement, et c’est rouge, elle doit être allergique  au sparadrap ».

Nous avons pensé que « bouffer » voulait dire arracher pour lui, et que le pansement devait être dans la cage.

Pour parer à tout cela, il a fabriqué une sorte de manteau, vous vous souvenez ?

Cadix se sentait prise dans un carcan, on voyait bien qu’elle souffrait (normal le lendemain) et surtout ce manteau bien serré, la gênait dans ses mouvements. D’un commun accord, avec Pierre, on a décidé de lui ôter et de la surveiller à temps plein, jour et nuit.

La miss n’était toujours pas en forme, elle soufflait beaucoup, se plaignait et passait les ¾ du temps dans sa panière.

Tout notre entourage (famille et amis) nous disait que c’était une opération certes, mais que la chienne se remettait en général très vite. Nous ne comprenions pas pourquoi il en était ainsi. Cadix, lorsqu’elle travaille ses épreuves de chasse, ne se craint pas, plonge dans les broussailles et ne se plaint jamais. Nous ne l’avions pas remarqué spécialement douillette.

Hier matin, soit 8 jours après l’intervention,  nous avons compris ! Elle nous a vomi une bande de gaze d’environ 20 centimètres ainsi qu’un carré d’élastoplast.

Nous continuons à regarder sa plaie, mais en plus nous vérifions qu’elle ne fasse pas une occlusion intestinale !

Tout semble aller mieux à présent, Cadix revit.

On veille sur toi, p'tite mère, retrouve vite la  forme !

Ce matin, à 9H30, nous avons ramené notre opérée à la maison. Cette nuit, notre coquine, s’est occupée et a mangé son pansement.

Aussi, pour éviter qu’elle ne s’attaque aux points, l’assistante du vétérinaire lui a confectionné un manteau.

Elle est quand même très fatiguée, et je pense qu’une bonne nuit de sommeil fera plaisir à toute la famille, Cadix parce qu’elle a retrouvé sa maison, ses coussins, et nous deux, qui nous ennuyions beaucoup pour elle la nuit dernière.

Merci à tous pour votre sollicitude et  vos gentils commentaires. Je pense que demain, je reprendrai mes visites sur vos blogs et la rédaction de nouveaux articles.

Pour finir, nous terminons notre page, avec notre Cadix rentrée au bercail !

A demain !

Chaque semestre, nous vermifugeons Cadix. C’est une action ponctuelle. Contrairement aux vaccins qui protègent, dans le temps. Le médicament administré sert à tuer les vers, les larves et les œufs, qui sont de véritables parasites pour nos toutous. Elles peuvent avoir des répercussions sur leur santé.

Ceci est particulièrement vrai chez les jeunes chiots. En effet, 90 % de cette population est touchée par des vers ronds (ascaris) qui peuvent être transmis par la mère durant la gestation ou ingérés ensuite lors des tétées ou de la toilette. Ces vers puisent sur les forces vitales du chiot, entraînent des retards de croissance et des problèmes digestifs.

Chez les adultes, s’ajoutent aux vers ronds, des verts plats comme le ténia, transmissible à l’homme. Tous ces vers peuvent procurer à l’animal des troubles digestifs plus ou moins importants, conduisant à brève échéance, à l’amaigrissement du chien, à un retard de croissance, voir même de l’anémie.

Tous les vermifuges s’administrent par voie orale ou par injection.

Quand vermifuger votre toutou ?

-         les chiots : de 15 j à 20 mois, toutes les deux semaines, faites en principe par l’éleveur. Ensuite, de 2 à 6 mois, ce n’est plus qu’une fois par mois.

-         L’adulte : tous les 6 mois.

-         Les femelles reproductrices : 2 à 3 jours avant la saillie, puis 10 à 15 jours avant la mise bas, et enfin 10 à 15 jours après la mise bas.

Nous sommes contents cette fois, d’habitude c’est la galère pour lui faire prendre son médoc (toujours deux énormes cachets !). Là, notre véto nous avait vendu, un vermifuge appétant. Et ma foi, ça a marché ! Pas vrai, ma belle ?

A peine mis à terre, aussitôt avalé !

     F I N

Nous allons parler aujourd’hui d’un évènement normal qui se produit deux fois par an, mais qui nous ennuie bien, cependant.

En effet, en Mars et en Septembre, Cadix a ses chaleurs. Cette période est propice à la reproduction et dure pour nous 3 longues semaines. Il faut savoir qu’il n’y a pas de ménopause chez la chienne, les chaleurs dureront toute la vie de l’animal. Elles ont toutefois tendance à s’espacer et à devenir plus discrète avec l’âge.

Cette période de fécondité est découpée en deux phases physiologiques bien distinctes :

-         la 1^ère,  appelée pro-oestrus dure en moyenne de 7 à 11 jours. Elle se caractérise par des pertes sanguinolentes et une vulve gonflée. La chienne attire les mâles mais ne se laisse pas saillir. Prudence, tout de même !

-         la seconde, appelée oestrus dure de 8 à 10 jours. Les pertes se décolorent progressivement et deviennent aqueuses. La chienne accepte alors l’accouplement.

Le moment de l’ovulation a lieu en général entre le 10^ème et le 14^ème jour. Le 1^er jour des chaleurs correspond aux premiers saignements. Il est important de détecter cette date avec précision, et de la retenir. Cela permet ainsi de savoir si votre louloute est réglée régulièrement, de pouvoir renseigner votre vétérinaire s’il vous le demande, et surtout de gérer votre planning en fonction. Par exemple, en 2009, nous nous sommes retrouvés en vacances en Provence, avec une coquine qui appelait tous les garçons ! Hein Cadix !

En ce qui nous concerne, nous sommes très vigilants durant toute la période des chaleurs.

Nous prenons la voiture pour la sortir à quelques kilomètres de notre village. Elle n’est jamais libre à ces moments là ; hors de la maison, nous la maintenons en grande longe.

Chez nous, nous installons des enclos devant et derrière la maison. Cadix ne va pas jusqu’au portail d’entrée, et si nous sommes derrière la maison, elle est maintenue ainsi avec nous.

A l’intérieur nous lui mettons des culottes (très discrètes noires, qui ne se voient pratiquement pas, nous l’avons habituée toute petite, elle n’y fait plus de cas), cela évite les pertes à la maison.

Deux mois, après les chaleurs, Cadix nous fait toujours des montées de lait que nous devons traiter avec des pilules, nous en reparlerons dans un autre article.

A DEMAIN !

Ce soir, c’est moi Cadix, qui rédige l’article. Je vais vous conter ma matinée d’hier.

Après ma promenade quotidienne, vers 11 h, j’étais entrain de « siester »  douillettement dans notre jardin lorsqu’une odeur caractéristique que j’adore, un fumet délicat, sont  venus chatouiller mes narines. Illico, je me suis levée et dirigée vers la casserole que tenait mon maitre.

C’était bien pour moi ! Il m’a posé délicatement « le trésor » dans la pelouse.

Aussitôt, je me le suis approprié, et là quel délice ! Je l’ai croqué, le bonheur quoi !





Vous voyez je m’en lèche les babines également.

  Je savoure !

Deux heures après, mes maîtres sont venus me l’enlever. A leur commandement, je l’ai lâché.

Bien Cadix, tu es une gentille fille.

Je reprends la plume pour préciser que nous te donnons un os tous les deux mois environ. Nous savons que tu te régales, alors !

Nous choisissons un gros os de jarret de bœuf. Nous bannissons les os de porc, de mouton, de lapin et de volailles. Ces os peuvent se fracturer en faisant des épines très pointues et dangereuses.

Lorsque nous t’en donnons un, nous sommes vigilants et surveillons.

 A demain, pour d'autres aventures.