Tout à côté de la maison de retraite de Mareuil, il y a le lavoir du Prieur. Il se situe en bordure du petit ruisseau local, la Belle. Durant nos premières visites à l’Ehpad, nous étions attristés, de voir  ce petit lavoir, construit en 1903, à l’abandon. A cause de l’érosion du lit de la Belle, la couverture du lavoir était tombée, il faisait peine à voir.

Alors, la dynamique commune de Mareuil a fait le nécessaire. Elle l’a restauré à l’identique grâce aux plans retrouvés, avec des piliers en pierre, et des tuiles canal vieillies reposant sur une charpente en bois. Le tout est plutôt bien réussi.

Son inauguration a  été  faite par la chocolat’team, après la visite aux résidents ! Les filles ont apprécié !!

De temps en temps, je vais  vous présenter des lavoirs, lieux de rencontre par excellence. Nous en avons de nombreux, en Charente et en Dordogne, parfaitement restaurés.

Avant 1960, année à partir de laquelle,  la machine à laver et l’eau courante ont fait leur entrée dans tous les foyers,  ils étaient un endroit convivial, ou les femmes se retrouvaient pour parler de leur village, des évènements du pays, et il faut bien le dire aussi c’était le lieu de tous les commérages. J’ai lu que parfois, des bagarres y éclataient, et de ce fait, certaines lavandières finissaient dans l’eau !!

Pour certaines ménagères, les lavoirs étaient éloignés de leur domicile, en contrebas près d’un cours d’eau. Cela demandait de sacrés efforts pour remonter à la maison, une brouette chargée de linge mouillé, alors parfois,  quelques hommes galants, venaient aider !

Aujourd’hui, nous nous intéressons au lavoir de la Grand Font à Torsac.

Il possède une belle toiture à 4 pans, sa charpente est soutenue par 4 piliers de bois.

Son bassin de forme rectangulaire possède 4 margelles inclinées en pierre, il est pavé au fond avec des pierres plates.

On y trouve de chaque côté une pierre à savonner et une pierre à égoutter.

L’eau  provient d’une fontaine, puis s’écoule en donnant naissance à un ruisseau. Elle est claire, abondante, d’ailleurs, les miss n’ont pu y résister ! Pas bien, mesdemoiselles !