Cette année, nous n’étions pas à la maison le 1^er dimanche de juillet, nous n’avons donc, pas  pu nous rendre à Verteillac pour suivre la félibrée. Vous vous souvenez ? Cette tradition occitane, héritée des troubadours, est la journée de la langue d’oc, c’est la fête de la terre, des coutumes et traditions périgourdines. Nous avions assisté à cette manifestation en 2012 à Piégut et  en avions parlé sur deux articles du blog.

A notre retour de vacances, nous sommes allés voir la ville décorée. Il faut dire que nous connaissions un peu toutes ces fleurs, car un grand nombre d’entre-elles ont été réalisées dans les Maisons de Retraite, où nous intervenons. Quel travail, cette seule préparation représente également !

Comme à l’habitude,  cette fête occitane a remporté un franc succès : d’après le journal local, beaucoup de spectateurs se sont déplacés. 2600 entrées payantes ont été vendues le samedi, et 9500 ont été comptabilisées le dimanche.

L’article d’aujourd’hui concerne la citadelle de Bourg qui domine l’estuaire de la Gironde.

La citadelle a tant marqué les habitants qu’aujourd’hui encore après sa destruction en 1664, ils appellent Château de la Citadelle, la chartreuse qui lui a succédé en 1723. Ce monument connaît une vie sans histoire jusqu’en 1940. A cette date, il fut réquisitionné et occupé par les Allemands. En août 1944, ils l’incendièrent avant de le quitter.

La municipalité a reconstruit cette chartreuse en 1963 en ne conservant que les murs extérieurs.

Voici le devant de la façade :

Un petit zoom sur le gardien et ses deux cerbères qui en surveillent l’entrée.

L’autre côté du monument donne sur la Gironde et le port de la ville.

Nous nous sommes promenés dans le magnifique parc, jardin à la française. Il est constitué d’allées de roses et d’arbuste taillés droits. Sur une autre partie, on y trouve  de gros arbres centenaires.

Comme vous pouvez le constater, avec Cadix nous échangeons sur la beauté et la paix de ce lieu. Quant, à la Pestouille, elle n’en croit pas ses yeux, elle vient d’apercevoir, un petit Jack Russel  au loin ! Tout est prétexte pour rigoler, même si on va passer un examen dans 1 heure !!

Mercredi dernier, le village de Varaignes, en Dordogne, recevait pour trois journées des enfants d’une école de Ruelle en Charente. Ces gamins durant cette période allaient travailler en ateliers. Ils apprendraient à moudre de la farine, à faire du pain, de la charcuterie et découvriraient la trufficulture. Ils étaient logés en gite, pour eux tout ce changement de vie, leur faisait penser à des vacances, ils étaient ravis.

Nous étions conviés, pour leur expliquer cet après-midi là, en gros, la culture de la truffe. Nous étions accueillis dans une truffière. Comme la saison est maintenant terminée, nous avions emmené nos rubalises, nos leurres pour  montrer comment les chiens travaillaient.

Nous sommes arrivés un peu tôt, les enfants n’avaient pas terminé leur repas, nous en avons profité pour nous promener dans le village avant d’aller monter nos carrés de cavage.

Et là, surprise ! dans plusieurs champs, il y avait des alpagas, un élevage, je pense !

Je crois qu’on les possède en France juste pour commercialiser leur laine. En faisant des recherches j’ai vu qu’ils appartenaient à la famille des camélidés comme les lamas. Les lamas sont plus grands, plus imposants, ils sont assez caractériels. Par contre les alpagas sont tout le contraire, vifs et attachants, l’un d’entre-eux, s’est approché de moi, j’ai trouvé qu’il avait une bonne tête bien douce et sympa !

Cependant, j’ai vu que les enfants arrivaient tout en haut de la colline. Il était temps de retrouver Pierre et les filles, notre explication, puis la démo allaient commencer.

Il faisait bien beau, ce jour là, les filles attendaient tranquilles à l’ombre. Elles savaient qu’elles allaient travailler sous peu, nous verrons tout cela dans le prochain article.

Nous vous présentons souvent « les filles » entrain de travailler soit à des exercices d’obéissance, ou en chiens médiateurs, parfois, entrain de chercher des truffes en concours ou dans les truffières, en défilé lors d'une expo, ou encore en travail de rapports de chasse.

Mais nos miss ne passent pas leur temps à bosser ! Deux fois par jour, elles partent en promenade, le matin seulement avec leur maître, une petite heure, et l’après-midi, c’est toute la famille qui part découvrir un joli lieu, faire une randonnée, ou tout simplement une petite marche en pleine campagne tout près de notre village.

Nous avons alors 3 parcours de prédilection. Peu importe, c’est toujours le même rituel.

Cadix sort de la voiture, nous regarde un peu….. puis part à la chasse aux mulots. Nous pouvons partir loin devant, et revenir, nous la retrouverons toujours à la même place en plein grattage.

Pour notre Pestouille, c’est totalement différent. Son centre d’intérêt à elle, ce sont les balles que son maître n’oublie pas d’emmener à chaque balade. Elle le suit donc, pour qu’il lui lance son jouet favori, va le chercher, lui rapporte plusieurs fois. Ensuite, elle gambade, avec sa balle en gueule.

Une fois la promenade terminée, il n’est pas rare de nous voir Pierre et moi, accoudés à la voiture,  entrain d’attendre notre Cadix,  qui, après 3 ou 4 coups de sifflets, des « Cadix au pied » daigne alors regagner le monospace tout doucement, toute essoufflée et énervée de n’avoir capturer aucune souris ! Pour autant, H'Alhambra ne quitte pas son joujou favori !

Bonjour à tous ! Et merci de vos bons souhaits. Oui, ce virus grippal nous a vraiment mis KO, Pierre et moi. Ca va faire 3 semaines que nous ne sommes pas au mieux de notre forme. Nous commençons à reprendre petit à petit nos activités. Nous avons du, décommander nos visites auprès de 3 maisons de retraite, nous ne voulions pas transmettre nos microbes aux Anciens.

Dimanche cependant, nous avons décidé de prendre la voiture et de partir faire un court voyage à l’ile d’Oléron. J’adore les mimosas en fleurs, et là-bas, il y en a beaucoup, et chaque année, il est mis à l’honneur, une gigantesque cavalcade est réalisée sur ce thème. Elle venait d’avoir lieu, donc nous savions que nous verrions de nombreux arbres fleuris tout à l’entrée de l’ile, à St Trojan.

Effectivement, c’était très beau, ce fameux mimosa trône dans de nombreux jardins, en voici quelques-uns.

Et beaucoup plus modeste, voici le nôtre, à la maison avec nos deux filles !